Ils s’infiltrent partout et pour toujours, jusqu’à polluer les eaux souterraines profondes, notre sang ou même le lait maternel : les résidus non biodégradables, toujours plus minuscules, des milliards de tonnes de plastique qui s’accumulent depuis un siècle sur notre planète sont le problème d’environnement no1 avec les GES. Et les fibres synthétiques qui composent 80 % des textiles, notamment les masques chirurgicaux à usage unique, sont particulièrement dangereuses par leur finesse et la facilité avec laquelle elles se dispersent dans l’eau. La solution ? Réduire au maximum l’usage du plastique à la conception comme à la production, et en finir avec le jetable.
Défi relevé pour Frëtt Solutions avec sa gamme etrëma des premiers masques certifiés médicaux éco-efficaces lavables au monde : etrëma par Frëtt Solutions
Par Michelle Secours, présidente-fondatrice et Antoine Palangié, B. Ing, M. Sc., Ph. Dc, Directeur scientifique
Des constats inquiétants:
- Nous ingérons chaque semaine l’équivalent d’une carte de crédit de plastique.
- Les microparticules de plastique se retrouvent partout dans l’eau et dans l’air, ces particules persistantes et bioaccumulables puisque non biodégradables sont partout, du sommet de l’Everest aux aquifères profonds, dans les plantes, les animaux, et finalement jusque dans nos cellules, dans notre sang et le lait maternel.
- Et c’est maintenant prouvé qu’ils ont des effets dégénératifs sur l’organisme : altérations de l’ADN, risque cancérogène, impact néfaste sur les poumons, le système immunitaire et la reproduction(1). Pour nous les humains, mais aussi sur les autres êtres vivants, sur toute la biosphère.
- Depuis le début de la pandémie, on estime à 4 000 milliards le nombre de masques chirurgicaux jetés dans le monde. Attachés ensemble, ils feraient 20 000 fois le tour de la Terre ! Mais il y en a eu autant avant la crise sanitaire, et il y en aura plus après si rien n’est fait.
- Un seul masque jetable peut libérer plus de 1.5 million de particules de microplastiques dans l’eau après un jour d’exposition à la lumière solaire, révèle une récente étude menée par des chercheurs de l’Université Concordia. (2)
- Les nanoparticules sont des particules de très fines dimensions qui ont la capacité de pénétrer dans les êtres vivants par différentes voies: pores, poumons, ingestion.La plupart du temps, ces particules charrient en plus des contaminants par agglomération. De par leur taille infiniment petite, elles peuvent pénétrer dans nos cellules, provoquant leur apoptose une fois ces cellules analysées par le cerveau(3).
L’apoptose – ou mort cellulaire programmée – est un processus cellulaire essentiel dont la dérégulation peut entraîner de nombreuses pathologies. Elle joue un rôle majeur dans la prévention naturelle, particulièrement pour la réponse immunitaire et ce, par l’élimination de cellules endommagées ou mal placées. Dit simplement, lorsqu’un corps étranger pénètre dans nos cellules, nous programmons leur autodestruction.
Dans l’équilibre, ce phénomène est bénéfique et régule nos fonctionnements internes. Dans l’abus, quand il est augmenté par la pollution comme dans le cas des microplastiques, on parle de dégénérescence programmée provoquée par nos choix collectifs et ceux de nos décideurs.
Les conséquences sur la biosphère et sur les populations humaines sont encore largement sous-estimées, et l’industrie textile ainsi que le système de santé sont massivement responsables de cette pollution aussi menaçante qu’invisible, maintenant que 80 % des tissus d’habillement et la quasi-totalité des tissus techniques produits dans le monde sont faits de fibres synthétiques
(1) Impact of Microplastics and Nanoplastics on human Health https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/ PMC7920297/
(2) Davantage de microplastiques provenant des masques jetables aboutissent dans l’océan https://www.concordia.ca/fr/actualites/nouvelles/2021/10/06/
(3)Wookbong Kwon, Daehwan Kim, Hee-Yeon Kim, Sang Won Jeong, Se-Guen Lee, Hyun-Chul Kim, Young-Jae Lee, Mi Kyung Kwon, Jun-Seong Hwang, Jee Eun Han, Jin-Kyu Park, Sung-Jun Lee, Seong-Kyoon Choi, Science of The Total Environment, Volume 807, Part 2, 2022, 150817, ISSN 0048-9697. « Microglial phagocytosis of polystyrene microplastics results in immune alteration and apoptosis in vitro and in vivo » (voir image ci-dessous)
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